Pour poursuivre la découverte de la Saga des Sept Soeurs, après avoir lu le premier tome, je me suis tout de suite mise au deuxième.
Pour ça, vive la Kindle d’Amazon : tu peux obtenir le livre que tu veux, en quelques secondes seulement (avec une connexion internet).
J’ai donc téléchargé le deuxième tome (intitulé “La Soeur de la Tempête”) dans la foulée, sans attendre pour le lire. On y découvre l’histoire d’Ally D’Aplièse (Alcyone, de son vrai prénom).
Comme les livres sont publiés dans l’ordre, Ally est la deuxième soeur. C’est la fan de voile, qui a passé beaucoup de temps avec Pa Salt sur leur bateau, dans son enfance. Elle est aussi, dans le premier tome de Maia, présentée comme la leader de la sororité.
Celle qui va toujours bien, qui relativise toujours, qui est solide sur ses appuis. C’était donc très agréable de découvrir son histoire, ses faiblesses et surtout ses émotions profondes.
La quatrième de couverture du livre
“À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a ramenées des quatre coins du monde et adoptées lorsqu’elles étaient bébés, Ally d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève.
Ally, la deuxième sœur au tempérament tempétueux, est navigatrice et musicienne. Lorsqu’une nouvelle tragédie la touche, la jeune femme décide de partir sur les traces de ses origines. Les indices que lui a laissés son père en guise d’héritage vont la mener au cœur de la Norvège et de ses fjords sublimes. Entourée par la beauté de son pays natal, Ally découvre l’histoire intense d’une lignée de virtuoses célébrés pour leur talent un siècle plus tôt. Une famille aux lourds secrets…
La Sœur de la tempête est le deuxième tome de la série événement Les Sept Sœurs, qui a conquis 20 millions de lecteurs dans le monde entier. À travers ces romans au souffle unique, peuplés de personnages inoubliables, liés par les drames et l’amour, Lucinda Riley a affirmé son immense talent, créant un nouveau genre littéraire à part entière.”

Un contexte d’histoire peu habituel, mais une immersion plus simple
Comme toujours avec les sœurs D’Aplièse, on sait qu’Ally a vécu une enfance luxueuse.
Dans leur splendide demeure d’Atlantis, avec ses 5 autres soeurs, elle n’a manqué de rien. Elle a été habituée à la “vie de château”, sans pour autant perdre de vue ce qui est vraiment important : l’humanité.
Et malgré ce contexte peu habituel, qui pourrait rendre l’immersion un peu compliquée (comme ça a été le cas pour moi avec Maia), j’ai trouvé ça bien plus simple avec Ally. Et je vois deux raisons à ça :
- C’est déjà le deuxième tome, donc on est plus “habitués” à la richesse de la vie des soeurs
- Ally vit loin de son cocon doré, contrairement à Maia. C’est une adepte de voile, donc elle n’a pas vraiment de chez-elle et a l’habitude de dormir dans des cabines de bateau assez précaires
On découvre donc Ally au commencement de sa plus belle histoire d’amour avec un capitaine de bateau.
L’histoire est très bien racontée, et bien que l’amant puisse parfois avoir des côtés antipathiques (notamment un pragmatisme à toute épreuve), on se rend compte qu’ils vont très bien ensemble.
Ce qui met en avant une des nombreuses complexités de l’amour : il ne s’agit pas d’être parfait, mais d’être avec quelqu’un qui apprécie nos imperfections.
Bien évidemment, comme l’ambiance est toujours un peu au drame, le bonheur profond d’Ally ne dure pas. Et c’est ainsi qu’elle part, elle aussi, sur les traces de ses origines.
L’histoire dans l’histoire : une plongée en pleine Norvège
On découvre donc, au gré des pages, l’histoire des ancêtres d’Ally, en la personne d’Anna, une jeune fille de la campagne Norvégienne.
Et je dois dire qu’on passe beaucoup de temps en sa compagnie (presque plus qu’en la compagnie d’Ally). À tel point que quand l’histoire est revenue sur Ally, j’ai eu l’effet du “Ah oui, c’est vrai, c’est son histoire à elle, de base”.
Mais ce que j’affectionne avec la Saga des Sept Soeurs, c’est que les changements entre les histoires sont vraiment bien faits.
Lucinda Riley ne te laisse pas sur la frustration de ne pas avoir des réponses : tu les obtiens plus tard dans le livre, et tu te remets surtout assez vite dans les déboires de la vie d’Ally.
Par contre, contrairement au tome de Maia, avec l’histoire d’Ally, tu découvres non pas une histoire dans l’histoire, mais bien DEUX histoires dans l’histoire ! Et même si, dit comme ça, ça peut paraître bancal, il n’en est rien.

La Soeur de la Tempête : un livre qui soulève de nombreux sujets
La thématique principale de la Soeur de la Tempête semble bien être l’amour. C’est l’amour qui guide Ally et Anna dans leur quête, et les fait avancer. Mais c’est loin d’être si simple que ça !
Avec ce deuxième tome, Lucinda Riley explore énormément de sujets très sensibles : la perte, le deuil, la guerre, la pauvreté, l’abandon… Ce sont autant de thématiques essentielles, qui favorisent l’immersion et font vibrer la corde sensible chez le lecteur.
Et surtout, que ce soit l’histoire d’Ally ou l’histoire d’Anna, on suit leur évolution. On commence toujours avec une forme de fougue impulsive, de “all-in” dans l’amour et la passion.
Suivie d’un chemin vers une dimension plus sensée, plus réfléchie et surtout bien plus indépendante.
C’est donc une histoire d’ouverture aux autres, et de clôture face à la perte. Une affaire rondement menée, qui m’a fait monter les larmes plus d’une fois.
“Et cet été-là, elle avait pris une décision catégorique : elle n’épouserait jamais, jamais un homme dont elle n’était pas amoureuse.”
Une Saga qui fait voyager dans le monde entier
Comme toujours, Lucinda Riley s’est donc rendue en Norvège pour en apprendre plus sur le pays, les lieux, les us et coutumes.
Et ça se sent : bien que je n’aie que peu d’affinités pour les pays où il fait froid, je n’ai eu aucun mal à visualiser les villes, les campagnes norvégiennes, les théâtres où la musique prend tant de place…
Et surtout, je n’ai eu aucun mal à suivre l’histoire. Malgré les nombreux sauts dans le temps. Et malgré les prénoms Norvégiens, dont la sonorité particulière rend la mémorisation plus complexe.
L’histoire est, comme toujours avec Lucinda Riley, bien rodée, bien ficelée et on suit les péripéties sans difficultés. Une excellente immersion pour une escapade dans les pays où il fait autant froid que nuit !
À lire si…
- Tu as envie de t’évader dans un pays où il fait bien froid
- Tu as envie de te plonger dans les vieilles années de Norvège, avec toutes les difficultés que ça implique (que ce soit pour la condition de la femme, ou pour le comportement des hommes).
Le contexte de lecture parfait : allongée sous un plaid bien moelleux, devant un feu de cheminée qui craquèle. Le livre dans une main, une tisane ou un chocolat chaud dans l’autre. Et, de préférence, avec un chat qui ronronne sur les genoux.
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